Côte d’Ivoire : 31ème Journée Mondiale de la Santé Mentale « Le PNSM donne des précisions sur les causes réelles de la santé mentale »

A l’occasion de la célébration de la journée Mondiale de la Santé Mentale, le Programme National de la Santé Mentale (PNSM), a fait ressortir les causes réelles de la santé Mentale.

C’était le Mardi 10 Octobre 2023, à Abidjan. Madame Diane Gakuba, Conseillère -Psychologue et Directrice Fondatrice de LEARN & SHINE, a fait un exposé magistrale sur la santé mentale et ses différentes causes.

Selon madame Gakuba, parler de la santé mentale, est très importante dans la mesure où elle est intimement liée à la santé Physique. « Parler de santé physique, c’est parler de la santé mentale et c’est aussi parler de la prévention des maladies », a-t-elle dit avant d’ajouter, « Il ne faut pas attendre de souffrir d’un acte pour aller consulter un professionnel de santé mentale, aujourd’hui nous en parlons pour sensibiliser des gens, la population, les chefs d’entreprises, les ministères d’éducation pour penser qu’en faite il ne faut pas attendre la journée mondiale de la santé mentale pour parler de santé mentale mais que c’est un travail qui commence du 1er janvier jusqu’à la fin de l’année pour sensibiliser, pour équiper les gens et surtout démystifier le rôle des psychologues dans notre société africaine c’est un peu tabou mais ça ne doit pas rester ainsi ».

La Conseillère -Psychologue et Directrice Fondatrice de LEARN & SHINE, Diane Gakuba, a ensuite fait savoir qu’il n’y a pas de statistiques en ce moment parce-que « C’est un travail en cours mais on peut dire qu’on en parle beaucoup, d’où en côte d’ivoire il y a un grand avancement et qu’on va dans la bonne direction ».

L’artiste Rappeur ivoirien, Suspect 95, qui a pris une part active à cette cérémonie, a déclaré que les artistes sont souvent victimes de dépressions. Il a dit avoir lui-même été victime.

Suspect 95 considère la dépression comme un palu. Selon lui, il ne faut pas avoir honte d’en parler, parce-que pour l’artiste plus on en parle, on a plus de chances d’éviter la dépression.

Il est à noter que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé mentale comme étant un état de bien-être qui permet à l’individu de prendre conscience de ses facultés, de répondre normalement aux stress de la vie, de travailler de Manière efficace et fructueuse, et d’être en mesure d’abord sa contribution à la communauté.

Cependant, de multiples déterminant individuels sociaux et culturels peuvent se combiner pour protéger ou compromettre la santé mentale. Des facteurs individuels d’ordre psychologique et biologiques, tels que les compétences émotionnelle, l’usage des substances et la génétique, peuvent rendre certaines personnes plus vulnérables aux problèmes de santé Mentale.
L’exposition à des circonstances sociales, économiques, géopolitiques et environnementales défavorable y compris la pauvreté, la viole, les inégalités et la privation aux bonnes conditions environnementales augmentent aussi le risque de développer les problèmes de santé mentale qui peuvent survenir à tout les stades de la vie dans tout les milieux et secteur d’activités. Il faut savoir que la dépression touche 280 millions de personnes et constitue la première cause d’invalidité dans le monde.

Il faut rappeler que le Directeur et Coordinateur du PNSM, le Professeur KOUA Assemian Médar a mis tout en oeuvre pour rendre cette journée bénéfique à tous.

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