Sénégal : Les partisans de Macky Sall répondent aux critiques du président Bassirou Diomaye Faye, « Se sont les dures réalités du pouvoir qui te font parler »
Le président Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, faisant un premier bilan de ses 100 premiers jours au pouvoir, le 13 Juillet 2024 dernier, a vivement critiqué la gestion du pays par son prédécesseur. Il a dans un premier temps, détaillé ses premières réalisations, fixé aussi ses priorités comme l’emploi des jeunes, avant de tirer à boulet rouge sur la gestion du pays par Macky Sall, dans certains domaines comme l’eau et la santé.
Bassirou Diomaye Faye a dit avoir trouvé des contrats surfacturés et mal négociés par l’administration sortante. Des accusations qui ne sont pas passées sans réponses de la part des partisans de l’ancien président selon qui, cela constitut « l’impréparation de la nouvelle équipe dirigeante ».
Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR), parti de Macky Sall, n’a pas marché ses mots : « Il manque de fair-play parce que les Sénégalais l’ont élu à 54 %. C’est parce qu’ils ont sanctionné un régime. Maintenant, je pense que le plus important c’est de dire au moins où il va. Il n’y a pas encore eu de déclaration de politique générale. Le projet dont il parle, ils l’ont vendu aux Sénégalais mais on n’a pas encore vu ce projet. Eux-mêmes ont dit que le projet va être disponible en septembre. Ce qui veut dire qu’ils sont venus dans l’impréparation.
Selon le porte parole du parti de Macky Sall, le Président Bassirou fait face dorénavant aux dures réalités du pouvoir.
Quant à elle, Adji Mergane Kanoute, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), salue le réalisme du président qui a trouvé de nombreux indicateurs économiques dans le rouge en arrivant au pouvoir. Nous avons vu qu’il a été serein, très clair dans ses propos, lance-t-elle. Le président de la République fait face, dorénavant, aux dures réalités du pouvoir. Quand, nous, nous parlions de conjoncture, sous la présidence de Macky Sall, en faisant référence à la pandémie de la Covid-19, en faisant référence à la guerre russo-ukrainienne ou à la question du Moyen-Orient, il n’acceptait pas. Aujourd’hui, il a compris.