Russie : Le bilan et les cibles des attaques revues à la hausse, deux églises, deux synagogues et un poste de police pris pour cible, « 18 morts dont 15 policiers et un prêtre »
Doit-on parler d’attaques terroristes, ou de la suite de la guerre qui oppose la Fédération de Russie aux pays de l’OTAN sur le sol Ukrainien?
Ce sont en tout cas, les attaques les plus meurtrières qui se soient déroulées en Russie depuis le déclenchement de cette guerre.
Deux synagogues, deux églises orthodoxes et un poste de police ont été pris pour cible par des hommes armés, lors d’une série d’attaques coordonnées dans la province du Daghestan, dans la nuit de dimanche à lundi. Le bilan de ces attaques font état de 15 Policiers, un prêtre et des civils qui ont été tués dans ces attaques barbares.
Les attaques ont eu lieu dans la plus grande ville du Daghestan, Makhachkala, et dans la ville côtière de Derbent, où la synagogue a été entièrement brûlée. Un prêtre orthodoxe russe de 66 ans a également été tué dans les attaques. Le ministère des Affaires étrangères israélien a indiqué qu’il n’y avait aucune victime juive ou israélienne connue dans ces incidents. Les assaillants ont été tués par les forces de police.
Lundi, mardi et mercredi ont été déclarés jours de deuil dans la région.
Ces attentats n’ont pas encore été revendiqués, mais certains responsables du Daghestan ont accusé l’Ukraine et l’OTAN. « Il ne fait aucun doute que ces attaques terroristes sont, d’une manière ou d’une autre, liées aux services de renseignement de l’Ukraine et des pays de l’OTAN », a écrit Abdulkhakim Gadzhiyev, un législateur du Daghestan, sur Telegram, selon l’Associated Press.
Les responsables ukrainiens n’ont pas immédiatement commenté les attaques. « Ce qui s’est passé ressemble à une ignoble provocation et à une tentative de semer la discorde entre les confessions », a déclaré le président de la Tchétchénie voisine, Ramzan Kadyrov, selon l’agence AP.
Selon nos informations, le Président Russe, Vladimir Poutine, en colère, a fait la promesse de faire payer aux commanditaires, le double de ces attaques.
Nous y reviendrons.