Côte d’Ivoire : Présentation du livre l’igname, une plante noble au futur pluriel, « La professeur Zoundjhekpon Jeanne valorise l’Igname »

La littérature en Côte d’Ivoire bat son plein avec de nouveaux ouvrages d’éminents écrivains à travers le pays. L’Université Nangui Abrogoua a abrité, la présentation du livre du professeur Zoundjhekpon Jeanne, intitulé,  « L’igname, une plante noble au futur pluriel ».

Prenant la parole pour son intervention, le vice président, de l’université, Yahaya Karamoko, a au nom du président Tano Yao, exprimé ses sentiments à travers un message plein de sens.

Pour le DGA du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Dr Kouakou Amani Michel, l’auteur veut d’abord inviter toute l’Afrique à prendre conscience de cette richesse et à l’intégrer, comme un don de la nature à ce continent qui participe au bien être quotidien.

« Ce qui est important à savoir pour aujourd’hui et demain, c’est que l’igname est une plante qui se reproduit par des fleurs et des graines, elle ne pousse pas seulement sous le sol », a-t-il déclaré avant d’ajouter, « Des cultivateurs de toute l’Afrique, et aussi vous et moi, pouvons cultiver l’igname, voir des plants d’igname grandir dans notre champ, dans notre jardin. C’est une révolution en soi de notre façon de voir et comprendre l’igname qu’elle nous invite à opérer en la proposant richement à notre analyse », a-t-il souligné.

L’igname sur les nouveaux clones issus de graines des pollinisations naturelles. Sa plaidoirie se fonde sur les traités internationaux (Rio, 1992, TIR-PAA, 2001, FAO, 2019). La Professeur Zoundjihékpon a été la pionnière du marqueurs déterminisme isotypes chez l’igname. L’auteur de cet ouvrage, Zoundjhekpon Jeanne, attire l’attention des lecteurs pour les permettre de bien s’orienter sur les recherches scientifiques.

Elle s’est penchée sur les organisations paysannes, se référent à elle même, où elle est titulaire depuis 2017 en génétique aération des plantes. Par ses recherches, elle a découvert que l’igname contient des fruits et des fleurs.

« Ce que j’ai fait, je le dois au paysan parce qu’en fait, le paysan voyait les fleurs mal et les fleurs femelle, il voyait les fruits mais il les connaissait pas, il connaissait ne pas leurs intérêts donc c’est grâce au paysans que moi j’ai fait toutes mes recherches pendant plus de 30 ans et j’ai sorti ce livre aujourd’hui », a-t-elle précisé.

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