Côte d’Ivoire : Le PDG de SOPHIA SA, Touré Ahmed Bouah, au sujet de la crise foncière d’Akoupé Zeudji, « Le dialogue est l’arme des forts »
Le Président Directeur Général (PDG) de la Société pour l’Habitat, les Infrastructures et l’Aménagement (SOPHIA SA), Touré Ahmed Bouah, et les détenteurs des droits coutumiers (DDC) conduits par Monsieur Athanase Amon Amon, se sont rencontrés le vendredi 05 Avril 2024, dans le cadre de la recherche d’un dénouement à la crise sur une parcelle de 541 hectares, située à Akoupé-Zeudji.
Cette rencontre marque la 2ème journée des négociations, entre la société SOPHIA SA dirigée par Touré Ahmed Bouah et les Détenteurs de Droits Coutumiers d’Akoupé-Zeudji.
Les deux parties ont conviennu parvenir à un dénouement heureux de la crise qui les opposait depuis quelques temps.
Même si aucun mémorandum n’a été signé, le PDG de SOPHIA SA, Touré Ahmed Bouah, affiche l’optimisme. « On est à une discussion, on est à une négociation, a-t-il déclaré avant d’ajouter, « Nous sommes à la recherche d’un compromis. Le dialogue est l’arme des forts ».
Selon Touré Ahmed Bouah, ce n’est pas en une seule fois qu’on peut dégager un compromis. « Ce qui apparaît vraisemblable, c’est que nous sommes sur la bonne voie. Je pense qu’à l’issue des prochaines rencontres, on pourra conclure quelque chose qu’on peut présenter aux autres parties prenantes du projet ».
Il a tenu à Féliciter le chef du village d’Akoupé Zeudji, professeur d’Université, de son état, Jean-Jacques Agbé Koudou qui a accepté de rester pendant ces 6 heures de débats.
Pour Athanase Amon Amon, président de la mutuelle des détenteurs des droits coutumiers d’Akoupé Zeudji, là où les hommes parlent, il y a des concessions. Mais selon lui, il est question de concession où Akoupé Zeudji ne sortira pas perdant.
Car, a-t-il ajouté, c’est une question existentielle. Estimant que la main a été mise sur les terres de ce village, leurs rôles en tant que responsable des détenteurs, c’est d’arriver à sauver cette situation.
Il a ensuite lancé un appel au consensus, « Il faut que tout le monde s’accorde pour comprendre que la cause d’Akoupé Zeudji est à défendre et en tant que tel, nous faisons de concessions jusqu’à un niveau où on ne doit pas ridiculiser Akoupé Zeudji ».
Nous y reviendrons.