Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, « Je ne peux pas laisser quelqu’un souiller mon nom sans me battre »
Après que son nom ait été retiré de la liste électorale, l’ex-président Ivoirien, Laurent Gbagbo, par ailleurs, président du Parti des Peuples Africains (PPACI), est monté au créneau, pour faire une réclamation et en même temps, dire sa part de vérité sur sa condamnation par la juridiction de Côte d’Ivoire.
Ivoirnews24.net vous propose un extrait de la déclaration du président du PPACI .
« Je suis venu ici ce matin, pour une réclamation. Comme nous sommes dans les contentieux, il n’y avait meilleur moment ni meilleur endroit pour m’exprimer. Les arguments que j’ai développé sont de plusieurs ordres et vous savez pourquoi. Parce qu’on a pas mis mon nom sur la liste électorale prétextant que j’ai été condamné après un procès qui m’a jugé, parce que j’aurais braqué la BCEAO. Je réfute avec vigueur, une telle accusation. Dans ma vie, j’ai toujours travaillé pour que je n’ai aucune hombre dans mon casier judiciaire. Je dis toujours à mes enfants que je n’ai pas de fortune à leurs laisser, mais que j’ai un nom à leurs laisser et un nom propre. C’est ce nom là, que je laisse à ma descendance et je ne peux pas laisser quelqu’un souiller et salir ce nom, sans me battre. Donc je me bat. Alors les argument que j’ai développer ce matin, sont de plusieurs ordres. D’abord, je suis Gbagbo Laurent, président de la République de Côte d’Ivoire d’Octobre 2000 à Avril 2011. On ne juge pas un ancien président de la république n’importe comment et devant n’importe qu’elle juridiction. Il y a une procédure pour mettre en cause et pour juger un ancien président de la république et les présidents d’institutions. C’est une loi de 2005. Deuxième argument, La cour Africaine des droits de l’homme a demandé ma réinscription sur la liste électorale. Troisième argumentation, je ne sais pas pourquoi, on m’a jugé. Personne ne m’a convoqué. Parce que pour qu’il y ai un procès, l’accusé est convoqué. On lui remet une convocation là où il réside. Hors tout le monde entier savait où je résidais…