Côte d’Ivoire : Lancement du Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives, » Bohoussou Kouakou Raymond fait des précisions sur les ressources minières »
Ce mercredi 09 octobre 2024, la mythique salle zulu a abrité la première conférence de presse du Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives (FAFEIX).
Le commissaire général du FAFEIX, Bohoussou Raymond Kouakou, a fait savoir que le Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives, a pour ambition de rassembler les acteurs clés du secteur extractif en Afrique pour aborder ce sujet crucial qui concerne tout le monde.
Selon lui, la réhabilitation des sites miniers dégradés et la promotion de pratiques extractives plus respectueuses de l’environnement, des sujets qui nous concernent tous.
Pour lui, le continent Africain est doté d’une immense richesse en ressources naturelles. Du pétrole au gaz naturel, en passant par l’or, le diamant, le fer, la bauxite et le cobalt, ces ressources sont au cœur de notre économie.
« Les déforestations massives, les pertes de biodiversité, la pollution des eaux, la dégradation des sols et les impacts sur la santé des populations locales sont des réalités bien trop fréquentes dans les zones minières. À cela s’ajoutent les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques, un défi mondial majeur », a-t-il souligné.
Durant les trois jours que durera ce forum, selon Bohoussou Raymond Kouakou, les participants auront l’occasion d’aborder plusieurs thématiques essentielles, notamment : Le cadre réglementaire de la réhabilitation des sites miniers en Afrique; Les innovations technologiques et les meilleures pratiques dans ce domaine; Le rôle crucial des jeunes et des femmes dans la réhabilitation des sites miniers; La gestion des déchets et résidus miniers, et bien sûr; La contribution de la réhabilitation minière à la lutte contre les changements climatiques.
Il a rajouté que le forum ne se limitera pas aux conférences et aux tables rondes. « Il sera également ponctué d’ateliers de formation pour renforcer les compétences des acteurs du secteur, et d’expositions pour mettre en lumière lesinitiatives les plus innovantes. Nous avons même prévu une visite de terrain pour illustrer concrètement les défis et les solutions liés à la réhabilitation minière », a-t-il renchéri.
Mme Staël Sotigui ENOKOU, représentante de monsieur Abou BAMBA, Coordonnateur de l’Unité de Coordination de Abidjan Legacy Program, a tenue à remercier tous les participants à cette conférence de presse qui selon elle, marque le lancement du Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives (FAFEIX) qui se tiendra du 19 au 21 février 2025 à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro autour du thème : « Réhabilitation des sites miniers en Afrique : défis et opportunités ».
Selon madame Staël Sotigui ENOKOU , ce forum représente une opportunité cruciale pour rassembler les acteurs clés du secteur environnemental et des industries extractives. « Notre but est de créer un espace de dialogue et d’échange sur les meilleures pratiques pour promouvoir une exploitation durable des ressources naturelles minières et de tout l’écosystème qui y est rattaché ».
Elle a ensuite fait savoir que le partenariat avec l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives (AEIE) est essentiel.
Pour clore son intervention, Madame Staël Sotigui ENOKOU, a invité toutes les populations à considérer cette lutte comme une responsabilité collective.
Notons que le continent africain regorge d’immenses ressources minières et énergétiques dont l’or, le diamant, le pétrole, le gaz naturel, le fer, la bauxite, le cobalt et biens d’autres.
A l’instar de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire possède un important potentiel dans les secteurs des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.
Ces importantes réserves de minerais font de la Côte d’Ivoire un terrain propice à l’exploration et à l’exploitation minières, comme en témoigne la récente découverte d’un important gisement d’or de classe mondiale dans le nord-ouest du pays. Elle constitue un des principaux leviers de la croissance des pays fournissant des revenus substantiels aux Etats et créant des emplois au niveau national et local.
En effet, selon le Ministère des Mines du Pétrole et de l’Energie, en 2021 les entreprises minières ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 1 154 Milliards F CFA pour un volume d’investissement de 197 Milliards F CFA. Cela a permis à l’Etat de mobbiliser des recettes fiscales s’élevant à 227 Milliards F CFA.
Le Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives (FAFEIX), aura lieux du 19-21 à la fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro et sera placé sous le thème, « Réhabilitation des sites miniers en Afrique : Défis et opportunités »
Cependant le FAFEIX, découle de la vocation première de l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives : celle d’être une source d’expertise pour la rénovation des sites extractifs et de la promotion des pratiques environnementales et sociales au sein du secteur extractif africain.
Les différentes objectifs de Forum seront :
- Promouvoir le cadre réglementaire et institutionnel de la réhabilitation des sites miniers en Afrique;
- Faciliter les partages d’expériences et de connaissances entre les différents acteurs dans la réhabilitation des sites miniers en Afrique ;
meilleures pratiques environnementales,
développement durables du secteur minier et les innovations dans la réhabilitation des sites miniers dégradées en Afrique;
- Renforcer les partenariats et les collaborations entre les différents acteurs des industries extractives en Afrique;
- Transformer les obstacles environnementaux sur les sites miniers dégradés en opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Quand aux différentes cibles :
- Gouvernements et autorités locales : Ministères, agences de régulation, collectivités territoriales.
- Industries extractives : Représentants des entreprises minières, pétrolières, et énergétiques.
- Société civile : ONG, associations locales, et groupes communautaires.
- Chercheurs et experts : Universités, instituts de recherche, et consultants spécialisés.
- Organisations internationales : Banques de développement,
agences onusiennes, et autres acteurs multilatéraux. - Chancelleries;
- Presse nationale et internationale;
- Grand public.