Côte d’Ivoire : Déguerpissement à Akoupé-Zeudji, « Touré Ahmed Bouah et SOPHIA SA démentent toute implication »

Suite des incidents survenus à Akoupé-Zeudji le samedi 2 août, ayant causé un mort et plusieurs blessés lors d’affrontements liés à une opération de déguerpissement, Monsieur Touré Ahmed Bouah, Président-Directeur Général de SOPHIA SA, a formellement démenti toute implication dans cette affaire.

Selon les faits rapportés, un groupe de jeunes individus, se présentant comme propriétaires des terres concernées, a tenté de bloquer les travaux de décapage menés par des investisseurs chinois ayant acquis légalement les parcelles en question. La situation a dégénéré, provoquant de violents heurts.

Dans un communiqué transmis à la presse ce lundi 4 août, la cellule de communication de M. Touré Ahmed Bouah précise que ce dernier n’a aucun lien avec les opérations en cours et ne joue aucun rôle, ni direct ni indirect, dans les activités actuelles sur le site.

« SOPHIA SA n’intervient plus à Akoupé-Zeudji depuis plus de 15 ans. Les terres actuellement au centre du conflit ont été loties par SOPHIA SA dans le cadre d’un projet de 910 hectares pour le compte du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM), dont 541 hectares sont concernés par les travaux actuels. », a-t-il souligné.

Ces terrains, rappelle le communiqué, sont couverts par un Arrêté de Concession Définitive (ACD) délivré légalement par l’État ivoirien. Depuis la cession de ses droits au FPM, ni SOPHIA SA ni M. Touré Ahmed Bouah ne sont impliqués dans les actions de libération de terrain ou dans toute autre initiative sur cette zone.

Le différend actuel oppose donc les investisseurs chinois, légalement propriétaires des parcelles, à un groupe de squatteurs sans droits fonciers reconnus, qui rejettent les démarches de médiation entreprises par les autorités. Ces derniers revendiquent la restitution gratuite de terres pourtant dûment immatriculées, en totale contradiction avec le cadre légal en vigueur.

M. Touré Ahmed Bouah déplore les tentatives de désinformation et met en garde contre toute tentative d’associer son nom ou celui de SOPHIA SA à ce contentieux foncier. Il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne ou entité qui chercherait à ternir sa réputation par de fausses allégations.

« Mon nom ne saurait être utilisé pour des règlements de compte ou des manipulations autour d’un dossier auquel je suis totalement étranger. », conclut-il.

Avec Sercom !

Vous aimerez aussi...