Côte d’Ivoire : Congrès d’écologie d’Afrique de l’Ouest, « Voici ce qui se déroulera à Abidjan du 06 au 08 Novembre 2024 »

Le mercredi 06 juin 2024, a débuté à l’Amphithéâtre Daouda Aïdara de l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan, la 1ère édition du congrès d’écologie d’Afrique de l’Ouest qui doit se tenir sur trois jours, du 06 au 08 novembre.

La présidente de l’université Nangui Abrogoua, Yoboué Véronique, a félicité le comité d’organisation, qui a travaillé d’arrache-pied avec une parfaite coordination entre les différentes commissions techniques. 

Elle a exprimé sa joie sur l’engagement du comité d’organisation qui selon elle, a relevé le défi pour les futures initiatives visant à mobiliser autour de l’écologie, une discipline essentielle au bien-être humain.

Pour elle, ce congrès a été inspiré par la mise en œuvre depuis cinq ans, du Laboratoire Mixte International Ecologie et Développement Durable (LMI EDD) par des chercheurs de l’université en collaboration avec des collègues de France.

Selon Yoboué Véronique, les Laboratoires Mixtes Internationaux (LMI) constituent un outil de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) consacré à stimuler la collaboration scientifique internationale, d’où le LMI EDD est une plateforme de collaboration entre des laboratoires ivoiriens (Laboratoire d’Ecologie et Développement Durable, LEDD et le Centre de Recherche en Ecologie, (CRE) et l’Institut d’Ecologie et des Sciences Environnementales de Paris, (IEES-Paris) et l’Unité Mixte de Recherche Ecologie Fonctionnelle & Bio-géochimie des Sols & des Agrosystèmes (Eco&Sols).

« Le monde entier fait face à une crise écologique majeure aux conséquences universelles. Ce qui est encore plus alarmant, c’est que, sans actions décisives, nous risquons de compromettre l’avenir des générations futures de manière irréversible », a-t-elle soulignée ».

Selon Djimbala Diakité, Directeur Adjoint de Cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, représentant du ministre Adama Diawara, l’organisation de ce congrès, est un évènement majeur dans le dispositif actuel d’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. « Parce que, non seulement ils sont consubstantiels du rayonnement des institutions, les congres constituent des foires d’idées de confrontation de pensées,, de rencontres génératrices de projets d’envergure, de formation, de rencontres entre les apprenants, les débutants et les sommités de la science », a-t-il indiqué.

Pour lui, soutenir ces types d’évènements sont de nature à favoriser la circulation de l’information scientifique, a catalyser les échanges et à permettre le décloisonnement des interventions des différentes disciplines, mais surtout, parce qu’ils s’inscrivent parfaitement en droite ligne de ce que le Président de la République SEM Alassane OUATTARA a donné comme vision en matière de recherche-innovation, à savoir, que la recherche doit servir, stimuler et accompagner le développement socio-économique des États.

« Je me réjouis de savoir que les chercheurs d’Afrique de l’Ouest et leurs collègues de France, qui adressent les problématiques écologiques, décident de partager leurs expériences dans le cadre de l’EcoAO », a-t-il dit. Il a enfin encouragé à faire circuler le plus largement possible, à rendre accessible les résolutions, les conférences et les solutions scientifiques qui sortiront de ce congrès pour une application réelle afin qu’elles servent efficacement à la résolution des problèmes de la société.

Pour Alain Brauman, Directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, ce congrès qui se tient Abidjan, est tout sauf un hasard. « La Côte d’Ivoire est devenue un épicentre d’écologie en Afrique de l’Ouest et le résultat est que on a le premier congrès en écologie en Afrique de l’Ouest », a-t-il dit.

Nous y reviendrons pour la clôture!

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