Côte d’Ivoire : Alors que l’opération de déguerpissement à Abidjan se poursuit, « Les Gnambros de Gesco continuent d’imposer une taxe dénommée droit de terre aux voyageurs »
Voyager d’une ville de l’intérieur du pays à destination d’Abidjan est devenu depuis quelques années, un casse-tête pour les populations qui commencent à donner de la voix et appeler les autorités à faire quelque chose pour éradiquer ce phénomène de Gnambros.
Lorsque vous quittez Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire et que vous faites escale à Yamoussoukro, vous êtes tranquille. Pareille lorsque vous venez des toutes les autres villes du pays à destination de la capitale politique Ivoirienne.
Mais quitter Yamoussoukro pour Abidjan et avoir le malheur de descendre à Gesco ou SIPOREX, vous serez accueilli à votre descente du car, par des jeunes surexcités qui font sortir votre bagage et vous exigent de leurs payer le « droit de terre ».
Le montant de ce droit de terre varie entre 1500 à 2500 Fr CFA, payable sous peine de voir vos bagages confisqués.
Lorsque vous leurs dites que vous n’avez pas assez d’argent, ils vous brutalisent et bloquent vos affaires jusqu’à ce que vous appelez de l’aide et si personne ne s’intéresse à ce qu’ils vous font, vous payerez de gré ou de force.
Les populations appellent les autorités à tout mettre en œuvre pour enlever ces jeunes qui empêchent les voyageurs de bien rentrer chez eux, sur cette voie de l’entrée d’Abidjan.
Cette situation il faut le dire, vient s’ajouter à la souffrance des populations qui font face à l’opération de déguerpissement lancée par le district d’Abidjan, depuis quelques semaines.
Nous y reviendrons.