Burkina Faso : Ibrahim Traoré attaque Alassane Ouattara et Patrice Talon, « Il y a bel et bien à Abidjan, un centre d’opérations pour déstabiliser le Burkina »
Dans une déclaration faite devant des milliers de personnes venus dans un stade du Pays pour l’écouter, le Président Burkinabé, Ibrahim Traoré, s’est directement adressé aux Président Ivoirien, Alassane Ouattara et Béninois, Patrice Talon.
Selon le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, Il y a un centre d’opération à Abidjan contre son pays. « Nous avons dans une interview, parlé du régime Ivoirien. Certains Burkinabés sont montés sur leurs chevaux et critiqués. Je le dis, j’insiste et je persiste, nous n’avons rien contre le peuple Ivoirien, mais nous avons quelque chose avec ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire. Nous le disons et nous le répétons encore », A-t-il déclaré avant d’ajouter, « Laissez moi vous dire quelque chose, il y a bel et bien à Abidjan, un centre d’opération pour déstabiliser notre pays ».
Le Président de la transition Burkinabé a également fait savoir qu’il produira les preuves de ce qu’il avance. « Personne ne peut le nier et nous vous ferons les preuves les jours suivants, nous vous montrerons les preuves physiques. Vous allez comprendre de quoi nous parlons ».
Au sujet du Bénin, Ibrahim Traoré a dit détenir aussi des preuves de l’implication de la France dans des actions de déstabilisation de son pars à partir de ce territoire avec deux bases militaires.
« Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de base Française dirigé contre nous. Nous avons les preuves sous la main. Deux bases importantes. Nul ne peut le contester. Nous n’avons rien contre le peuple Béninois, mais nous avons un problème avec ceux qui dirigent la politique au Bénin.
Pour le Président Traoré ce sont les peuples des pays indexés qui souffriront si leurs dirigeants ne cessent pas ces actions. « Si vous ne voulez pas qu’on en parle à nos populations, cessez d’agir de la sorte. Ibrahim Traoré demande aux populations de ces pays de dire à leurs dirigeants d’arrêter leurs action contre le Burkina.