Alors que le Mali fait face à une montée d’attaques terroristes, « La CEDEAO trouve opportun de sanctionner ses autorités »
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est-elle impuissante face à la recrudescence des attaques terroristes auxquelles fait face le Mali?
Il est visiblement clair que la CEDEAO n’a aucune stratégie planifiée pour combattre le terrorisme, dans les pays qu’elle couvre, notamment, le Burkina Faso, le Niger et le Mali.
En lieu et place d’une annonce d’un plan de lutte commune contre le terrorisme, que les populations de ces pays attendent vivement, la CEDEAO a préférée réaffirmée le respect de la durée de la transition et a même menacé les autorités de la transition au Mali.
L’organisation a décidé de maintenir les sanctions en cours. La CEDEAO décide également de nouvelles sanctions économiques et financières dans quelques semaines, à compter du 1er Janvier 2022, s’il n’y a pas de progrès sérieux, dans l’organisation des élections prévues dans le pays.
Comme pour dire que ce qui intéresse la CEDEAO, est toute autre chose que la prise en main de la sécurité des pays membre, lorsque ces derniers sont face à une rébellion (le cas de la Côte d’Ivoire, en 2010) ou à des attaques terroristes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.