Côte d’Ivoire : Reine Awoulaba d’Afrique 2025, « Une couronne portée au nom de la santé mentale »

Le samedi 26 juillet 2025 c’est dans une ambiance festive, empreinte d’émotions et de dignité, que s’est tenue la grande finale du prestigieux concours Reine Awoulaba d’Afrique 2025, à la salle Lougah François du Palais de la Culture à Treichville. Un événement unique qui, cette année, a conjugué beauté, culture et plaidoyer autour d’un thème fort : « La santé mentale, un trésor invisible ».

Seize finalistes venues de toute la Côte d’Ivoire ont rivalisé d’élégance, de grâce et d’intelligence pour décrocher la couronne de Reine Awoulaba. Au terme d’une compétition serrée et de prestations empreintes d’authenticité culturelle, Djè Anne-Marie, représentant la commune du Plateau, a été sacrée Reine Awoulaba d’Afrique 2025, avec un score exceptionnel de 176 sur 180. Elle succède ainsi à la lauréate 2024, et portera pendant un an les valeurs de la femme africaine dans toute sa splendeur.

Les autres lauréates de la soirée sont :

  • 1ère Saraman : Doffou Julie, candidate n°8 de la région de l’Agnéby-Tiassa ;
  • 2ème Saraman : Konan Adjoua Ruffine, candidate n°3, originaire du Moronou.

L’édition 2025 a brillamment relevé le défi de mettre en lumière un sujet souvent ignoré ou stigmatisé : la santé mentale. Ce choix audacieux a été salué par tous les intervenants, à commencer par Geneviève Dahon, présidente nationale du concours Reine Awoulaba d’Afrique (CORA). Dans son discours vibrant, elle a souligné l’importance de reconnaître et de soutenir les luttes invisibles que mènent de nombreuses femmes : stress, anxiété, pression sociale ou encore traumatismes non dits.

« Être Reine Awoulaba, c’est porter une couronne invisible faite de force, de leadership et de sagesse. La vraie beauté ne réside pas seulement dans le regard des autres, mais dans la paix intérieure », a-t-elle rappelé, émue.

Grâce à un accompagnement spécifique assuré par des experts en psychologie et développement personnel, les candidates ont été formées à la gestion du stress, à l’estime de soi et à la résilience émotionnelle, démontrant ainsi que la beauté authentique rayonne de l’intérieur.

Le représentant adjoint du bureau de l’UNESCO à Abidjan, Ki Jean Bosco, s’exprimant au nom de M. Mame Omar Diop, chef du bureau UNESCO, a salué l’initiative comme étant un modèle d’intégration culturelle et de valorisation du bien-être psychique.

« Le concours Awoulaba est bien plus qu’un événement esthétique. Il est une ode à la diversité culturelle et à la résilience féminine. En mettant la santé mentale au cœur de la scène, vous contribuez à construire des sociétés plus justes, plus humaines », a-t-il déclaré.

L’évènement a été soutenu par de nombreuses personnalités et institutions. Des remerciements appuyés ont été adressés à Madame la Première Dame Dominique Ouattara, ainsi qu’aux ministres de la Culture, du Tourisme et de la Femme, à l’UNESCO, aux chefs traditionnels comme Sa Majesté Kinguidé Bamba, la Reine Mère Cédéa, et à M. Jonas Lago, président d’honneur du concours, salué pour son dévouement constant.

Le concours Reine Awoulaba d’Afrique ne cesse de se renouveler en mettant chaque année un enjeu sociétal au cœur de sa démarche. En 2025, il aura démontré que les podiums peuvent aussi devenir des tribunes pour des causes majeures. Les candidates, par leur courage et leur engagement, sont devenues des ambassadrices non seulement de la beauté africaine, mais aussi du mieux-être mental, de la résilience et de la dignité.

Djè Anne-Marie, désormais porte-étendard de cette noble mission, incarne cette nouvelle génération de femmes africaines fières de leur culture, conscientes de leurs droits et actrices de changement.

Vous aimerez aussi...